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hh
15/12/2007 12:39
j'vøuℓάįŜ †'dįrє ... bįєŊvєŊuє sur møŊ blog!! ;) є† sur†øu†, ℓάĈђєŜ †єŜ Ĉømm'Ŝ pøur mє dįrє Ĉømmєn† †u ℓє †røuvєŜ άℓℓєz bøŊŊє vįŜįtє є† bįŜøuxXx' ά †øuŜ !!
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marilyn mason
13/12/2007 23:38
Mi-homme, mi-femme, mi-ange, mi-démon, Marilyn Manson ne laisse personne indifférent. Haï par les uns, détesté par les autres, ce groupe de hard rock américain, adepte de la bonne grosse provoc, a cependant séduit un public de plus en plus nombreux au fil du temps.
Satanisme
Fondé fin des années 80 en tant que Marilyn Manson and the Spooky Kids, le groupe a dès le départ joué la carte du symbolisme, de la mythologie voire du satanisme. En témoignent évidemment les noms de scène du groupe et de chacun de ses membres, quasiment tous empruntés à des sex-symbols féminins et tueurs en séries.
Adeptes du hard rock à la Alice Cooper et d'un maquillage d'inspiration gothique à faire pâlir d'envie Dracula, ils deviennent dès 1992 l'une des formations les plus populaires du Sud de la Floride, en dépit de critiques pas vraiment favorables. Les jeunes ados américains y voient l'incarnation de l'anti-héros, nageant à contre-courant de la morale catholique.
Musicalement parlant, Marilyn Manson décroche un premier contrat significatif en 1993 auprès de Nothing Records, le label de Trent Reznor, leader du groupe Nine Inch Nails. Le groupe se compose alors de Marilyn Manson (chant), Daisy Berkowitz (guitare), Twiggy Ramirez (basse), Madonna Wayne-Gacy (claviers) et Sara Lee Lucas (batterie et percussions).
Portrait of an American Family
Leur premier album, Portrait of an American Family, sort durant l'été 94. Depuis lors, Marilyn Manson accumule les disques et tournées, en première partie ou en tant que groupe principal. Tournées au cours desquelles ils cultivent l'art de la provoc comme en témoigne le désormais légendaire et farfelu épisode du poulet sacrifié à Satan en plein concert. L'histoire ne dit pas s'il s'agissait là d'un poulet à la dioxine...
Marilyn Manson nous revient en 1995 avec Smells Like Children, un opus plus orienté techno et comportant une série de reprises d'autres groupes, notamment le single Sweet Dreams d'Eurythmics. Le clip sera nominé aux MTV Music Awards.
Antichrist Superstar
Antichrist Superstar, leur troisième album, envahit les bacs des disquaires en octobre 1996. C'est véritablement l'album de la consécration internationale et, pour beaucoup, le meilleur du groupe: le plus explosif, le plus sombre et le plus controversé.
1998 est l'année de toutes les surprises. D'une part, il y a le changement de look du leader: il abandonne l'attirail satanique pour se reconvertir en drag queen. D'autre part, le groupe opère un revirement musical: Mechanical Animals surprend par ses ambiances mélancoliques et ses rythmes glamour, même si l'on retrouve, à plus faibles doses, l'agressivité et la haine présentes dans les oeuvres précédentes.
Holy Wood
S'ensuivent un album live en 1999, The Last Tour On Earth, reprenant des morceaux des opus précédents et, en 2000, Holy Wood, l'album du retour aux sources, c-à.-d. à un univers musical sombre, violent et désespéré.
Cela dit, malgré toute la sympathie que l'on peut avoir pour ces rebelles de la nouvelle génération et la qualité d'ensemble de leurs CD, il est difficile d'y voir, surtout au cours de ces dernières années, autre chose qu'une machine marketing parfaitement huilée, destinée à rallier les laissés-pour-compte du phénomène boys band. En somme, l'antithèse de Britney Spears, mais avec le même objectif commercial.
RamDam
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métallica
13/12/2007 23:33
James Hetfield : Chant, Guitare Jason Newsted : Basse Kirk Hammett : Guitare Lars Ulrich : Batterie
Lars Ulrich est un jeune homme d'origine danoise, qui, en août 1980, déménage aux Etats-Unis avec toute sa famille pour préparer une carrière de joueur de tennis. Seulement voilà : Le tennis n'est pas le rêve de sa vie et le Lars s'ennuie ferme. Secrètement, il espère déjà fonder un groupe et ainsi emprunter la voie de son idole et maître : Ritchie Blackmoore, guitariste de Deep Purple. Tout a en fait débuté à Copenhague après un concert du groupe en question alors qu'il avait neuf ans... Lars est subjugué et s'empresse dès le lendemain de réunir ses maigres économies pour acheter son premier album, Fireball, (un des meilleurs disques de Blackmoore et Co.), avec lequel il s'initie au rock. Il a dès lors trouvé sa motivation et n'en démordra plus... Pendant ce temps, à Downey, une des banlieues de Los Angeles, James Hetfield, se traîne péniblement dans un climat social délicat. Il partage avec quelques amis son goût pour la musique et forme quelques groupes pour jouer dans les fêtes typiques de lycées. Différents projets prennent forme peu à peu. Ils créent de nouveaux groupes comme Obsession, Phantom Lord et Leather Charm où il partage la direction des opérations avec son meilleur ami Ron McGovney, qui l'installe dans une des maisons vides que sa mère possède en ville et qui fera dorénavant office de salle de répétition. Sans sortir tout de suite de la médiocrité ambiante, ils passent de bons moments à reprendre et retoucher les titres de leurs idoles : Thin Lizzy, Black Sabbatth et beaucoup d'autres, en accélérant les tempos.
Lars, quant à lui, n'a pas encore de groupe stable mais continue son apprentissage avec une batterie toute neuve après avoir définitivement rangé ses raquettes au grand désespoir de son père. Il se lance donc dans le recrutement et contacte Jaymz et Ron avec qui il avait déjà tenté quelques essais peu concluants. Le courant passe bien, les goûts et influences convergent... La légende est en marche... Il ne lui manque qu'un nom. Selon la mythologie "horsemenienne", il aurait été "volé" par Lars à un journaliste qui cherchait un titre à son projet de magazine. Ce pauvre gratte-papier a commis l'énorme erreur de soumettre au batteur Danois les deux propositions entre lesquelles il hésitait, à savoir MetallicA et Metal mania. Lars lui a ainsi conseillé l'autre nom afin de s'approprier celui que nous connaissons tous... Les trois s'appliquent dès lors à trouver un second guitariste... Après l'enregistrement de la célèbre et introuvable démo No life till leather avec Lloyd Grant, guitariste de blues de son état, uniquement présent en dépannage, MetallicA enrôle Dave Mustaine. Malheureusement, ses rapports avec Jaymz s'avèrant houleux et sa consommation de substances illicites se faisant chaque jour plus importante, il est délicatement évincé par les autres qui lui envoient un ticket de bus sur le dos duquel ils ont écrit : "Casse-toi. Vite." C'est donc Kirk Hammet qui reprend le flambeau une fois débauché de chez Exodus.
Tout semble réuni pour que la machine se mette en route mais un autre problème émerge. La motivation de Ron se fait de plus en plus douteuse. A son tour, il fait les frais de la dictature Ulrich/Hetfield. Les fausses pistes s'enchaînent pour lui trouver un successeur. Alors que Lars et Jaymz se préparent à assister à un concert local comme il y en a tous les jours, ils distinguent du fond de la salle le plus incroyable solo de guitare qu'ils aient jamais entendu. En s'approchant, la surprise est énorme ! Cette abondance de notes véloces et précises n'émane pas d'une guitare mais d'une basse... C'est leur première rencontre avec celui qui deviendra le quatre-cordiste ultime de la formation : Cliff Burton. Les Horsemen enregistrent donc en 1983 leur premier album Kill'em all, un receuil ultra explosif de riffs acérés et novateurs avec un son à l'implacable efficacité pour l'époque. A l'origine il était prévu que ce premier opus s'intitule "Metal up your ass" (un slogan trouvé par Lars bien avant que MetallicA ne soit fondé). Mais pour des raisons liées aux plaintes imminentes des représentants de l'Amérique puritaine et bien-pensante, le nom a été remplacé par Kill'em all... Allez savoir pourquoi, le nouveau titre n'a pas choqué grand-monde... Certains y auront sans doute vu (en ce début des années 80, n'oublions pas !!!) dans le rouge et le marteau de la pochette une symbolique prônant la mort du communisme... God bless America !
Peu importe, les Mets enchaînent Ride the lightning en 1984 et Master of puppets en 1986. Ce sera le chant du cygne pour Cliff qui décède lors de la tournée Danoise, écrasé par le bus qui devait l'emmener à Copenhague suite à un dérapage sur une route verglassante un matin de septembre 86. Les trois autres ne s'en tirent qu'avec quelques écorchures mais les blessures psychologiques sont plus profondes. L'existence même du groupe est remise en cause... Personne n'oublie Cliff, (Jaymz porte aujourd'hui encore sa bague en médaillon) mais la motivation revient et Jason Newsted rejoint les rangs. MetallicA sort alors Garage days re-revisited - the $5.98 ep, un collector de reprises pour se faire la main avant de reprendre le chemin des stades puis ...And Justice For All, pied-de-nez à la fin du serment d'allégeance au drapeau Américain. Les textes sont plus corrosifs, plus engagés, plus dérangeants...
En 1991, Le groupe écrase tout sur son passage avec l'album éponyme qui, de nos jours, est encore considéré comme le meilleur album heavy de tous les temps. Plus discutables, les très controversés Load et Re-load connaissent toutefois un énorme succès planétaire, s'assurant respectivement la première place du Billboard durant la semaine de leur sortie...
En 1998 et 1999, le groupe hiberne mais remplit encore la caisse aux dollars avec Garage, Inc (composé de reprises des groupes les plus influents sur la composition d'Ulrich et Hetfield) et le S and M, surprenant mélange de métal et de classique, sous la houlette de Mickael Kamen qui avait assuré les arrangements de la version "Elevator" de "Nothing else matters" uniquement disponible en face B des singles de "Sad but true". Mais entre choc et demi-surprise, Jason quitte la formation en janvier 2001. Jaymz entre en cure de désintox, le groupe semble avoir touché le fond. Le 24 février 2003, MetallicA annonce le nom de celui qui tiendra le manche "Excaliburien" de la basse des Horsemen, après 2 années d'attente, d'espoir, de déceptions, de rumeurs invraisemblables, parfois d'exaspération... Rob Trujillo (ex-Suicidal Tendencies, Jerry Cantrell, Ozzy Osbourne...) devient le 4ème bassiste de l'histoire du groupe (hormis Bob Rock, bien entendu
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le satanisme
13/12/2007 23:29
Le satanisme est généralement considéré comme une religion dédiée au culte de Satan ou l'un de ses avatars. Il peut aussi être vu comme une philosophie de vie égoïste et hédoniste, fondée sur le modèle de Satan.
La seconde définition du satanisme est celle adoptée par Anton Szandor LaVey, qui est l'un des premiers à prôner la totale liberté des hommes de ne pas suivre les dogmes religieux ni de vénérer aucune divinité et d'être leur propre dieu ; en ce sens, le satanisme se rapproche de l'athéïsme.
Il n'existe pas de vénération dans le culte du satanisme. Dans l'idéologie sataniste l'homme est son propre dieu et il ne vénère personne, il annonce seulement que Satan représente la force de la nature, si ce n'est la Nature elle-même et reconnaît son pouvoir. Le sataniste considère toute religion comme un asservissement d'homme à homme par icônes interposées, poussant sur le terreau du besoin de croire humain ; l'idée est de se servir des mêmes armes que les religions officielles pour mieux s'en libérer. Ainsi le sataniste invoquera l'anti-Dieu, l'anti-Bouddha, l'anti-Mahomet, l'anti-Zeus en se servant de rituels magiques jusqu'à ce que sa conscience soit débarrassée de ces divinités, considérées comme des projections subjectives.
Origine Le principe du satanisme est une inversion des dogmes chrétiens qui prône l'adoration du Prince du Mal : Satan, Lucifer, le diable... quel que soit son nom. Cette théologie négative a toujours existé dans le mythe judéo-chrétien mais n'est devenue dualiste qu'à partir des Évangiles et du Nouveau Testament. Le dieu unique de l'Ancien Testament Yahvé se montre parfois redoutable, et comme ses équivalents du Moyen-Orient, il dispose d'agents, malak Yahveh, anges chargés des basses besognes. Parmi eux se trouve un type d'ange, un satan, de la racine hébraïque stn signifiant « l'opposant », « celui qui met un obstacle ». Le terme « satan » est un titre et non pas un nom personnel, ce type d'ange faisant partie de la cour de Dieu comme bene'elohim (« fils de dieu »). Pour comprendre l'évolution de Satan en ange rebelle, il faut se replonger dans la littérature apocryphe apocalyptique d'avant l'ère chrétienne. Les livres d'Enoch décrivent la révolte des anges qui enfreignent la séparation entre le divin et l'humain en s'accouplant aux femmes. En outre, ils apprennent à l'humanité la métallurgie, l'art des bijoux et des cosmétiques. Ici naît l'existence du mal. Un lien est établi entre le sexe, la maîtrise de la technique par l'homme et le mal. L'ange prométhéen, Lucifer, est puni pour sa désobéissance, pour avoir transmis la connaissance charnelle et intellectuelle contre la volonté de Dieu.
Naissance du dogme
Au début du XXe siècle commencent à émerger des organisations dites lucifériennes, comme la Fraternitas Saturni, le Palladisme de Margiotta et Pike (probablement une invention des écrivains catholiques de l'époque), ou encore l'Astrum Argentum de Crowley. De ces noms, on ne retient souvent que les orgies de drogue et de sexe, ainsi que les doctrines et pratiques ésotériques souvent issues de la Kabbale hébraïque. Cependant, Crowley sortira du lot, créant sa religion thélémite basée sur une gnose hermétique (et qui donnera plus tard naissance à la magie du Chaos de Peter Carroll). Elle laissera une trace par son esprit libertaire.
Satanisme de LaVey Il faut attendre Anton Szandor LaVey et sa Bible Satanique en 1969, acte de naissance de la philosophie et religion sataniste, pour parler de satanisme moderne. LaVey avait fondé trois ans auparavant l'Église de Satan à San Francisco, dans un acte symbolique pour rassembler des individus liés par le mythe du Prince des Ténèbres. Car il s'agit bien de la symbolique du mythe de Satan sur lequel le Satanisme moderne fonde sa philosophie : il n'y a ici nulle croyance en une déité nommée Satan. Bien que le terme de religion soit employé, il faut en préciser le sens. Le Satanisme moderne place le sentiment de divinité en soi-même, cultive l'ego, Satan étant l'incarnation des instincts charnels de l'Homme et l'affirmation de sa volonté. LaVey puise son inspiration de Nietzsche, Darwin, Jung, Reich et de la philosophie objectiviste d'Ayn Rand.
La philosophie sataniste (en) « Satanism is the only religion which serves to encourage and enhance one's individual preferences, so long as there is admission of those needs. Thus, one's personal and indelible religion (the picture) is integrated into a perfect frame. It's a celebration of individuality without hypocrisy, of solidarity without mindlessness, of objective subjectivity. » (fr) « Le satanisme est la seule religion qui pousse à encourager et à mettre en valeur ses préférences individuelles, aussi longtemps que ces besoins sont communément admis. Ainsi, cette religion personnelle et indélébile (l'image) s'intègre dans un parfait cadre. C'est une célébration de l'individualité sans hypocrisie, de la solidarité sans pitié, de la subjectivité objective. » Anton Szandor LaVey
LaVey a une idée précise, née de son observation des comportements humains, de la philosophie de vie qu'il veut édicter. Il récupère notamment dans un livre oublié Might is Right de Ragnar Redbeard des éléments pour Le Livre de Satan. La pensée darwiniste (brutalisée) et anti-religieuse de Redbeard convient parfaitement au point de vue satanique; cependant LaVey en expurge toutes les notions raciales propre à Redbeard et à son époque. Le Satanisme moderne base son élitisme sur l'intelligence et non pas sur une prétendue race supérieure. Il signifie une adhésion au principe que toutes nos convictions, nos buts, nos valeurs, nos désirs et nos actions devraient être fondés sur, dérivés de, choisis et validés par un processus rationnel aussi précis et scrupuleux qu'il nous soit possible, en stricte application des lois de la logique. Il signifie notre acceptation de la responsabilité de former nos propres jugements et de vivre du travail de notre propre esprit (indépendance). Il signifie que nous ne devrions jamais sacrifier nos opinions aux convictions ou aux désirs irrationnels des autres (intégrité) ; et que nous ne devrions jamais chercher à nous approprier ou à nous octroyer ce que nous ne méritons pas, ou ce qui ne nous revient pas de droit - que ce soit dans le domaine matériel ou spirituel (respect de la propriété individuelle). Il signifie que nous ne devrions jamais désirer d'effets sans causes, et que l'on ne devrait jamais donner naissance à une cause sans assumer pleinement la responsabilité de ses effets ; que nous ne devrions jamais agir comme un zombie, c'est-à-dire sans connaître nos propres buts et motifs ; que nous ne devrions jamais prendre de décisions, nous forger des convictions ou nous approprier des valeurs hors contexte, c'est-à-dire sans tenir compte de la somme totale et intégrée de nos propres connaissances ; et, par-dessus tout, que nous ne devrions jamais tenter de laisser passer une contradiction. Il signifie aussi le rejet de toute forme de mysticisme, c'est-à-dire de toute prétention à une source de connaissance surnaturelle et non sensorielle. Il signifie enfin un engagement à user de la raison, non de manière sporadique ou en l'appliquant seulement dans certaines circonstances, ou dans des cas d'urgence, mais comme une façon de vivre permanente. LaVey résume ceci avec pragmatisme dans ses onze règles de la Terre :
01. Ne donnez pas votre opinion ou vos conseils à moins qu'on ne vous l'ait demandé. 02. Ne confiez pas vos angoisses ou autres troubles à autrui à moins que vous ne soyez certains d'être écouté. 03. Si vous allez dans la maison d'un autre, montrez-lui du respect, sinon n'y allez pas. 04. Si un invité dans votre maison vous contrarie ou vous embête, traitez-le cruellement et sans pitié. 05. Ne faites pas d'avances quelles qu'elles soient, à moins que vous ne puissiez réaliser ce que vous avancez (ne soyez pas prétentieux). 06. Ne prenez pas ce qui ne vous appartient pas, à moins que ce bien soulage son propriétaire et qu'il veuille s'en défaire. 07. Reconnaissez le pouvoir de la magie si vous l'avez employée avec succès pour réaliser vos désirs. Si vous reniez ces pouvoirs après y avoir fait appel avec succès, vous perdrez tout ce que vous aurez obtenu par leur aide. 08 Ne vous plaignez de rien qui ne vous concerne pas personnellement. 09. Ne maltraitez pas les enfants. 10. Ne tuez pas d'animaux, sauf pour vous défendre ou pour vous nourrir. 11. Quand vous sortez, n'ennuyez personne. Si quelqu'un vous ennuie, dites-lui d'arrêter. S'il continue à vous ennuyer, détruisez-le ! De la même façon que l'homme est un autodidacte dans le domaine matériel, il est un « autodidacte dans le domaine spirituel ». Cela signifie que l'on doit mériter le droit de se considérer soi-même comme notre plus grande valeur en réalisant notre propre perfection morale, c'est-à-dire en refusant d'accepter tout code fondé sur des vertus irrationnelles qui seraient impossibles à mettre en pratique. Il faut s'assurer alors d'user de celles qui le sont, en refusant toute culpabilité imméritée, en ne s'y exposant pas et en corrigeant promptement celle que l'on aurait pu mériter. Et enfin, par-dessus tout, la perfection morale s'accomplit en refusant de jouer le rôle d'un animal sacrificiel et en refusant toute doctrine qui prêche l'auto-immolation comme une vertu ou un devoir moral.
L'individualisme est au centre du satanisme, un individualisme éclairé où l'ego se réalise pleinement - « indulgence au lieu d'abstinence » disait A S. LaVey, « mais pas compulsion », ajoutait-il. Le satanisme place l'humain comme la seule valeur supérieure, en cela il est un concept anti-théos, mais il se bat aussi contre le structuralisme conservateur de nos sociétés modernes qui étouffe l'essence de chaque homme. Le satanisme nie l'égalitarisme « démocratique », le qualifiant de mensonge pieux qui permet aux gouvernants de vendre de la liberté « formelle », posant comme acquis l'idée de tous les hommes égaux en valeur. L'égalité n'est pas une loi de la nature, ni en corps ni en esprit. Selon la doctrine sataniste, malgré son degré d'évolution, l'homme reste un animal, et de par ses instincts la loi de la jungle prévaut sur terre, malgré les bonnes manières « civilisées » de l'homo sapiens. La liberté est le bien le plus précieux pour un sataniste, c'est pourquoi « il est préférable d'être un maître en enfer, qu'un esclave au paradis ! » (John Milton, Paradise Lost, Livre I, vers 263: "Better to reign in Hell than serve in Heaven!").
Le satanisme moderne se veut une tranchante césure rationnelle avec les tâtonnements occultistes passés, une philosophie de vie où l'humain reprend son trône au divin, essayant ainsi de maitriser le destin des hommes en leur évitant, la misère, la guerre et les souffrances. Le satanisme contemporain pourrait devenir une nouvelle voie pour une mondialisation qui ne soit plus uniquement monétaire. La mondialisation peut permettre la diffusion de valeurs et la promotion de la démocratie.
Bibliothèque satanique La Bible Satanique, Anton Szandor LaVey Les Rituels Sataniques, Anton Szandor LaVey La Sorcière Satanique, Anton Szandor LaVey La Sorcière Complète, Anton Szandor LaVey Le Carnet du Diable, Anton Szandor LaVey Satan Parle, Anton Szandor LaVey La Vie Secrète d'un Sataniste, Blanche Barton L'Église de Satan, Blanche Barton Satanisme et vampyrisme : le livre noir (Paul Ariès) Ouvrage dénonçant la colusion entre une fraction du satanisme et l'extrême-droite La plupart de ces ouvrages n'étant pas disponibles en français, la version française des titres n'est pas officielle.
Satanisme, profanation et adolescence Souvent, la vision manichéenne découlant du satanisme entraîne des profanations de cimetières et d'églises. Cependant, cette forme de satanisme semble être pratiquée par des adolescents plus que par des personnes d'âge mûre, ce qui laisse supposer qu'il est plus le fruit de la recherche d'identité de certains ados que d'une idéologie vraiment fondée.
De plus, il est important de constater que beaucoup de personnes considèrent cette forme de satanisme comme une branche du christianisme, voire même des trois religions monothéistes, puisque le diable n'est aucunement une figure issue du polythéisme (englobant les mythologies : gréco-romaine, nordique, celtique, égyptienne...), mais plutôt une diabolisation de certains dieux paiens par les judéo-chrétiens. En ce sens, cette définition du satanisme est erronée pour certaines personnes, qui préfèrent employer le terme de "chrétiens sataniques", ou "satanistes chrétiens" (ou bien encore les deux termes inversés). Quant au terme "satanistes", elles l'emploient pour qualifier ceux qui suivent la philosophie de LaVey.
Actuellement, les médias ne parlent que des satanistes profanant des cimetières "au nom de Satan", semblant ainsi ignorer le satanisme de Lavey. Il est tout aussi étrange de constater que beaucoup de ces "adorateurs du diable" suivent aveuglément les mouvances néo-nazies, qui prônent pourtant un retour au paganisme éradiqué par les chrétiens, et s'opposant donc logiquement à la vénération du diable, puisque ce dernier est une figure clé du monothéisme.
Confusion entre satanisme et luciférisme (Satanisme Luciférien) La confusion entre le satanisme et le luciférisme (Satanisme Luciférien) a été savamment entretenue par le christianisme de l'époque inquisitoriale. Il importe cependant de souligner qu'en dehors d'un contexte strictement référencé au christianisme et aux évangiles, le luciférisme authentique est une philosophie spirituelle totalement indépendante, et bien plus ancienne que le satanisme LaVey. Ainsi le luciférisme rejoindrait-il plutôt le gnosticisme, et le satanisme plutôt "l'esprit des lumières" du XVIIIème siècle. by:sissi
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g0tH..
13/12/2007 23:25
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Le mouvement gothique, avant d'être un mouvement musical, est un mouvement philosophique. Les gothiques ne se caractérisent pas par la musique (en effet, ils peuvent tout aussi bien écouter du black metal, du gothique pur et de la musique classique!), ni par le look (tous les gothiques ne s'habillent pas forcément en noir avec des new rock aux pieds, il s'agit d'une question de goût!) mais par la façon de penser. Les gothiques ont une certaine vision du monde qui leur est propre et ils savent prendre le recul nécessaire pour avoir une vision la plus juste possible de ce qui les entoure. C'est pourquoi on parle de mouvement philosophique quand on évoque les gothiques.
Quant à l'aspect musical, j'ai dis que les gothiques peuvent en fait écouter n'importe quel type de musique, mais ils ont généralement une attirance particulière pour tout ce qui sonne rock du fait que le mouvement gothique vient du mouvement punk anglais (c.f. billet "les origines du mouvement gothique" pour les explications).
Concernant l'aspect religieux, il faut savoir que, bien que la majorité d'entre eux soient athées, il existe des gothiques chrétiens, et même des gothiques satanistes (c.f. onglet "Satanisme" pour de plus amples informations à ce sujet).
A propos de l'état d'esprit, il est important de retenir que, malgré les rumeurs très macabres qui circulent (scarifications à outrance et j'en passe), tous les gothiques n'aiment pas forcément le sang ou la violence! C'est pareil pour les cimetières. C'est à dire que, bien qu'il soit vrai que beaucoup de gothiques aiment les cimetières, ce n'est pas pour l'aspect morbide de la chose! C'est davantage pour l'aspect architectural, et la beauté que les gothiques trouvent à ces lieux, qu'ils aiment y venir.
Concernant l'aspect sentimental, les gothiques sont en général très attirés par tout ce qui touche au romantisme (c.f. billet "Les origines du mouvement gothique" pour plus d'informations).
Tout ceci pour montrer qu'ils ont beau passer pour des bêtes curieuses à la télévision, à travers moult reportages tous plus éloignés de la vérité les uns que les autres, il n'en reste pas moins que nous ne sommes pas moins humains que les autres, nous vivons comme tout le monde, nous faisons nos courses comme tout le monde et nous allons au lit le soir comme tout le monde (nous ne sommes pas des vampires!). Seule notre façon de voir le monde est différente...
ORIGINES: Les origines du mouvement gothique datent du 13ème siècle siècle où cette culture a atteint son apogée. Au 15ème siècle est apparu le "néo-gothique", surtout marqué en architecture. Les gens de la renaissance (16ème siècle) ont désigné du terme "gothique" cet art des cathédrales qu'ils considéraient comme barbare car ne répondant pas à leurs critères de "beauté". Les gothiques sont en général dotés d'une sensibilité artistique en rapport direct avec cette fameuse période. C'est pour cette raison qu'en matière de littérature, les gothiques préfereront toujours lire des livres ayant un rapport avec cette époque moyen-âgeuse. L'une des plus grosses réferences en matière de littérature gothique est Le château d'Otrante de Walpole. Le fait que les gothiques aiment énormément l'époque moyen-âgeuse se voit aussi à travers le look (chemises à jabot, corsets, robes de soie...) et à travers leur admiration pour les cathédrales et autres lieux de culte, y compris les cimetières (mais sans prendre en compte l'aspect religieux de ces endroits).
Le mouvement gothique en lui-même est apparu dans les années 70, alors que le mouvement punk connaissait son âge d'or en Angleterre. Le mouvement gothique est un mouvement lié à une atmosphère sombre, morbide et mystérieuse. C'est à Londres qu'est inventée la musique qui va avec cette branche du mouvement punk qu'on appellait alors mouvement "post-punk", pour bien faire comprendre l'amalgame entre le punk et le gothique. Cette musique, appellée bat-cave, rime alors avec des vêtements à allure militaire et une façon de penser des plus austères. D'ailleurs, c'est peut-être pour cette raison qu'une rumeur dit que les gothiques sont des néo-nazis...
En 1978, la musique devient alors très importante pour les "post-punk" et les différencient petit à petit des punks: on appelle ce style de musique la cold-wave. Comme exemple de groupe, on peut par exemple citer The Cure mais il y en a beaucoup d'autres. Ce sont ces groupes qui donnent les fondements du mouvement gothique.
Puis on ne parle plus de mouvement "post-punk", le mouvement gothique devient une culture à part entière, avec ses propres références comme par exemple, en matière de musique, Bauhaus qui fait dans le rock à tendance glam et qui se rapproche du romantisme gothique du moyen-âge. On entend d'ailleurs beaucoup ce genre de groupes pendant les soirées gothiques.
Puis des groupes comme Christian Death (ndlr: dont la voix très torturée de la chanteuse montre bien le côté mystérieux et dérangeant des gothiques), Sisters of mercy, Fields of the Nephilim... glorifient le mouvement.
Aujourd'hui, il semblerait que la culture gothique disparaisse petit à petit à cause de tous les faux gothiques qui n'ont aucune idée de cette culture (ils croient que gothique rime avec Slipknot et scarification à tout va) et à cause des reportages que l'on voit à la télé. En effet, combien de fois les gothiques ont-ils été accusés de piller des tombes dans les cimetières alors que les véritables gothiques ont énormément de respect pour ces endroits, qui sont synonymes d'un monde à part, oublié? Et quand ce n'est pas les gothiques qui sont accusés de telles atrocités, on accuse les satanistes, alors que les vrais satanistes ne s'attaquent qu'à ce qui les attaque (et il me parait hautement improbable qu'une tombe puisse attaquer les gens!)...
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