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métallica
13/12/2007 23:33
James Hetfield : Chant, Guitare Jason Newsted : Basse Kirk Hammett : Guitare Lars Ulrich : Batterie
Lars Ulrich est un jeune homme d'origine danoise, qui, en août 1980, déménage aux Etats-Unis avec toute sa famille pour préparer une carrière de joueur de tennis. Seulement voilà : Le tennis n'est pas le rêve de sa vie et le Lars s'ennuie ferme. Secrètement, il espère déjà fonder un groupe et ainsi emprunter la voie de son idole et maître : Ritchie Blackmoore, guitariste de Deep Purple. Tout a en fait débuté à Copenhague après un concert du groupe en question alors qu'il avait neuf ans... Lars est subjugué et s'empresse dès le lendemain de réunir ses maigres économies pour acheter son premier album, Fireball, (un des meilleurs disques de Blackmoore et Co.), avec lequel il s'initie au rock. Il a dès lors trouvé sa motivation et n'en démordra plus... Pendant ce temps, à Downey, une des banlieues de Los Angeles, James Hetfield, se traîne péniblement dans un climat social délicat. Il partage avec quelques amis son goût pour la musique et forme quelques groupes pour jouer dans les fêtes typiques de lycées. Différents projets prennent forme peu à peu. Ils créent de nouveaux groupes comme Obsession, Phantom Lord et Leather Charm où il partage la direction des opérations avec son meilleur ami Ron McGovney, qui l'installe dans une des maisons vides que sa mère possède en ville et qui fera dorénavant office de salle de répétition. Sans sortir tout de suite de la médiocrité ambiante, ils passent de bons moments à reprendre et retoucher les titres de leurs idoles : Thin Lizzy, Black Sabbatth et beaucoup d'autres, en accélérant les tempos.
Lars, quant à lui, n'a pas encore de groupe stable mais continue son apprentissage avec une batterie toute neuve après avoir définitivement rangé ses raquettes au grand désespoir de son père. Il se lance donc dans le recrutement et contacte Jaymz et Ron avec qui il avait déjà tenté quelques essais peu concluants. Le courant passe bien, les goûts et influences convergent... La légende est en marche... Il ne lui manque qu'un nom. Selon la mythologie "horsemenienne", il aurait été "volé" par Lars à un journaliste qui cherchait un titre à son projet de magazine. Ce pauvre gratte-papier a commis l'énorme erreur de soumettre au batteur Danois les deux propositions entre lesquelles il hésitait, à savoir MetallicA et Metal mania. Lars lui a ainsi conseillé l'autre nom afin de s'approprier celui que nous connaissons tous... Les trois s'appliquent dès lors à trouver un second guitariste... Après l'enregistrement de la célèbre et introuvable démo No life till leather avec Lloyd Grant, guitariste de blues de son état, uniquement présent en dépannage, MetallicA enrôle Dave Mustaine. Malheureusement, ses rapports avec Jaymz s'avèrant houleux et sa consommation de substances illicites se faisant chaque jour plus importante, il est délicatement évincé par les autres qui lui envoient un ticket de bus sur le dos duquel ils ont écrit : "Casse-toi. Vite." C'est donc Kirk Hammet qui reprend le flambeau une fois débauché de chez Exodus.
Tout semble réuni pour que la machine se mette en route mais un autre problème émerge. La motivation de Ron se fait de plus en plus douteuse. A son tour, il fait les frais de la dictature Ulrich/Hetfield. Les fausses pistes s'enchaînent pour lui trouver un successeur. Alors que Lars et Jaymz se préparent à assister à un concert local comme il y en a tous les jours, ils distinguent du fond de la salle le plus incroyable solo de guitare qu'ils aient jamais entendu. En s'approchant, la surprise est énorme ! Cette abondance de notes véloces et précises n'émane pas d'une guitare mais d'une basse... C'est leur première rencontre avec celui qui deviendra le quatre-cordiste ultime de la formation : Cliff Burton. Les Horsemen enregistrent donc en 1983 leur premier album Kill'em all, un receuil ultra explosif de riffs acérés et novateurs avec un son à l'implacable efficacité pour l'époque. A l'origine il était prévu que ce premier opus s'intitule "Metal up your ass" (un slogan trouvé par Lars bien avant que MetallicA ne soit fondé). Mais pour des raisons liées aux plaintes imminentes des représentants de l'Amérique puritaine et bien-pensante, le nom a été remplacé par Kill'em all... Allez savoir pourquoi, le nouveau titre n'a pas choqué grand-monde... Certains y auront sans doute vu (en ce début des années 80, n'oublions pas !!!) dans le rouge et le marteau de la pochette une symbolique prônant la mort du communisme... God bless America !
Peu importe, les Mets enchaînent Ride the lightning en 1984 et Master of puppets en 1986. Ce sera le chant du cygne pour Cliff qui décède lors de la tournée Danoise, écrasé par le bus qui devait l'emmener à Copenhague suite à un dérapage sur une route verglassante un matin de septembre 86. Les trois autres ne s'en tirent qu'avec quelques écorchures mais les blessures psychologiques sont plus profondes. L'existence même du groupe est remise en cause... Personne n'oublie Cliff, (Jaymz porte aujourd'hui encore sa bague en médaillon) mais la motivation revient et Jason Newsted rejoint les rangs. MetallicA sort alors Garage days re-revisited - the $5.98 ep, un collector de reprises pour se faire la main avant de reprendre le chemin des stades puis ...And Justice For All, pied-de-nez à la fin du serment d'allégeance au drapeau Américain. Les textes sont plus corrosifs, plus engagés, plus dérangeants...
En 1991, Le groupe écrase tout sur son passage avec l'album éponyme qui, de nos jours, est encore considéré comme le meilleur album heavy de tous les temps. Plus discutables, les très controversés Load et Re-load connaissent toutefois un énorme succès planétaire, s'assurant respectivement la première place du Billboard durant la semaine de leur sortie...
En 1998 et 1999, le groupe hiberne mais remplit encore la caisse aux dollars avec Garage, Inc (composé de reprises des groupes les plus influents sur la composition d'Ulrich et Hetfield) et le S and M, surprenant mélange de métal et de classique, sous la houlette de Mickael Kamen qui avait assuré les arrangements de la version "Elevator" de "Nothing else matters" uniquement disponible en face B des singles de "Sad but true". Mais entre choc et demi-surprise, Jason quitte la formation en janvier 2001. Jaymz entre en cure de désintox, le groupe semble avoir touché le fond. Le 24 février 2003, MetallicA annonce le nom de celui qui tiendra le manche "Excaliburien" de la basse des Horsemen, après 2 années d'attente, d'espoir, de déceptions, de rumeurs invraisemblables, parfois d'exaspération... Rob Trujillo (ex-Suicidal Tendencies, Jerry Cantrell, Ozzy Osbourne...) devient le 4ème bassiste de l'histoire du groupe (hormis Bob Rock, bien entendu
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le satanisme
13/12/2007 23:29
Le satanisme est généralement considéré comme une religion dédiée au culte de Satan ou l'un de ses avatars. Il peut aussi être vu comme une philosophie de vie égoïste et hédoniste, fondée sur le modèle de Satan.
La seconde définition du satanisme est celle adoptée par Anton Szandor LaVey, qui est l'un des premiers à prôner la totale liberté des hommes de ne pas suivre les dogmes religieux ni de vénérer aucune divinité et d'être leur propre dieu ; en ce sens, le satanisme se rapproche de l'athéïsme.
Il n'existe pas de vénération dans le culte du satanisme. Dans l'idéologie sataniste l'homme est son propre dieu et il ne vénère personne, il annonce seulement que Satan représente la force de la nature, si ce n'est la Nature elle-même et reconnaît son pouvoir. Le sataniste considère toute religion comme un asservissement d'homme à homme par icônes interposées, poussant sur le terreau du besoin de croire humain ; l'idée est de se servir des mêmes armes que les religions officielles pour mieux s'en libérer. Ainsi le sataniste invoquera l'anti-Dieu, l'anti-Bouddha, l'anti-Mahomet, l'anti-Zeus en se servant de rituels magiques jusqu'à ce que sa conscience soit débarrassée de ces divinités, considérées comme des projections subjectives.
Origine Le principe du satanisme est une inversion des dogmes chrétiens qui prône l'adoration du Prince du Mal : Satan, Lucifer, le diable... quel que soit son nom. Cette théologie négative a toujours existé dans le mythe judéo-chrétien mais n'est devenue dualiste qu'à partir des Évangiles et du Nouveau Testament. Le dieu unique de l'Ancien Testament Yahvé se montre parfois redoutable, et comme ses équivalents du Moyen-Orient, il dispose d'agents, malak Yahveh, anges chargés des basses besognes. Parmi eux se trouve un type d'ange, un satan, de la racine hébraïque stn signifiant « l'opposant », « celui qui met un obstacle ». Le terme « satan » est un titre et non pas un nom personnel, ce type d'ange faisant partie de la cour de Dieu comme bene'elohim (« fils de dieu »). Pour comprendre l'évolution de Satan en ange rebelle, il faut se replonger dans la littérature apocryphe apocalyptique d'avant l'ère chrétienne. Les livres d'Enoch décrivent la révolte des anges qui enfreignent la séparation entre le divin et l'humain en s'accouplant aux femmes. En outre, ils apprennent à l'humanité la métallurgie, l'art des bijoux et des cosmétiques. Ici naît l'existence du mal. Un lien est établi entre le sexe, la maîtrise de la technique par l'homme et le mal. L'ange prométhéen, Lucifer, est puni pour sa désobéissance, pour avoir transmis la connaissance charnelle et intellectuelle contre la volonté de Dieu.
Naissance du dogme
Au début du XXe siècle commencent à émerger des organisations dites lucifériennes, comme la Fraternitas Saturni, le Palladisme de Margiotta et Pike (probablement une invention des écrivains catholiques de l'époque), ou encore l'Astrum Argentum de Crowley. De ces noms, on ne retient souvent que les orgies de drogue et de sexe, ainsi que les doctrines et pratiques ésotériques souvent issues de la Kabbale hébraïque. Cependant, Crowley sortira du lot, créant sa religion thélémite basée sur une gnose hermétique (et qui donnera plus tard naissance à la magie du Chaos de Peter Carroll). Elle laissera une trace par son esprit libertaire.
Satanisme de LaVey Il faut attendre Anton Szandor LaVey et sa Bible Satanique en 1969, acte de naissance de la philosophie et religion sataniste, pour parler de satanisme moderne. LaVey avait fondé trois ans auparavant l'Église de Satan à San Francisco, dans un acte symbolique pour rassembler des individus liés par le mythe du Prince des Ténèbres. Car il s'agit bien de la symbolique du mythe de Satan sur lequel le Satanisme moderne fonde sa philosophie : il n'y a ici nulle croyance en une déité nommée Satan. Bien que le terme de religion soit employé, il faut en préciser le sens. Le Satanisme moderne place le sentiment de divinité en soi-même, cultive l'ego, Satan étant l'incarnation des instincts charnels de l'Homme et l'affirmation de sa volonté. LaVey puise son inspiration de Nietzsche, Darwin, Jung, Reich et de la philosophie objectiviste d'Ayn Rand.
La philosophie sataniste (en) « Satanism is the only religion which serves to encourage and enhance one's individual preferences, so long as there is admission of those needs. Thus, one's personal and indelible religion (the picture) is integrated into a perfect frame. It's a celebration of individuality without hypocrisy, of solidarity without mindlessness, of objective subjectivity. » (fr) « Le satanisme est la seule religion qui pousse à encourager et à mettre en valeur ses préférences individuelles, aussi longtemps que ces besoins sont communément admis. Ainsi, cette religion personnelle et indélébile (l'image) s'intègre dans un parfait cadre. C'est une célébration de l'individualité sans hypocrisie, de la solidarité sans pitié, de la subjectivité objective. » Anton Szandor LaVey
LaVey a une idée précise, née de son observation des comportements humains, de la philosophie de vie qu'il veut édicter. Il récupère notamment dans un livre oublié Might is Right de Ragnar Redbeard des éléments pour Le Livre de Satan. La pensée darwiniste (brutalisée) et anti-religieuse de Redbeard convient parfaitement au point de vue satanique; cependant LaVey en expurge toutes les notions raciales propre à Redbeard et à son époque. Le Satanisme moderne base son élitisme sur l'intelligence et non pas sur une prétendue race supérieure. Il signifie une adhésion au principe que toutes nos convictions, nos buts, nos valeurs, nos désirs et nos actions devraient être fondés sur, dérivés de, choisis et validés par un processus rationnel aussi précis et scrupuleux qu'il nous soit possible, en stricte application des lois de la logique. Il signifie notre acceptation de la responsabilité de former nos propres jugements et de vivre du travail de notre propre esprit (indépendance). Il signifie que nous ne devrions jamais sacrifier nos opinions aux convictions ou aux désirs irrationnels des autres (intégrité) ; et que nous ne devrions jamais chercher à nous approprier ou à nous octroyer ce que nous ne méritons pas, ou ce qui ne nous revient pas de droit - que ce soit dans le domaine matériel ou spirituel (respect de la propriété individuelle). Il signifie que nous ne devrions jamais désirer d'effets sans causes, et que l'on ne devrait jamais donner naissance à une cause sans assumer pleinement la responsabilité de ses effets ; que nous ne devrions jamais agir comme un zombie, c'est-à-dire sans connaître nos propres buts et motifs ; que nous ne devrions jamais prendre de décisions, nous forger des convictions ou nous approprier des valeurs hors contexte, c'est-à-dire sans tenir compte de la somme totale et intégrée de nos propres connaissances ; et, par-dessus tout, que nous ne devrions jamais tenter de laisser passer une contradiction. Il signifie aussi le rejet de toute forme de mysticisme, c'est-à-dire de toute prétention à une source de connaissance surnaturelle et non sensorielle. Il signifie enfin un engagement à user de la raison, non de manière sporadique ou en l'appliquant seulement dans certaines circonstances, ou dans des cas d'urgence, mais comme une façon de vivre permanente. LaVey résume ceci avec pragmatisme dans ses onze règles de la Terre :
01. Ne donnez pas votre opinion ou vos conseils à moins qu'on ne vous l'ait demandé. 02. Ne confiez pas vos angoisses ou autres troubles à autrui à moins que vous ne soyez certains d'être écouté. 03. Si vous allez dans la maison d'un autre, montrez-lui du respect, sinon n'y allez pas. 04. Si un invité dans votre maison vous contrarie ou vous embête, traitez-le cruellement et sans pitié. 05. Ne faites pas d'avances quelles qu'elles soient, à moins que vous ne puissiez réaliser ce que vous avancez (ne soyez pas prétentieux). 06. Ne prenez pas ce qui ne vous appartient pas, à moins que ce bien soulage son propriétaire et qu'il veuille s'en défaire. 07. Reconnaissez le pouvoir de la magie si vous l'avez employée avec succès pour réaliser vos désirs. Si vous reniez ces pouvoirs après y avoir fait appel avec succès, vous perdrez tout ce que vous aurez obtenu par leur aide. 08 Ne vous plaignez de rien qui ne vous concerne pas personnellement. 09. Ne maltraitez pas les enfants. 10. Ne tuez pas d'animaux, sauf pour vous défendre ou pour vous nourrir. 11. Quand vous sortez, n'ennuyez personne. Si quelqu'un vous ennuie, dites-lui d'arrêter. S'il continue à vous ennuyer, détruisez-le ! De la même façon que l'homme est un autodidacte dans le domaine matériel, il est un « autodidacte dans le domaine spirituel ». Cela signifie que l'on doit mériter le droit de se considérer soi-même comme notre plus grande valeur en réalisant notre propre perfection morale, c'est-à-dire en refusant d'accepter tout code fondé sur des vertus irrationnelles qui seraient impossibles à mettre en pratique. Il faut s'assurer alors d'user de celles qui le sont, en refusant toute culpabilité imméritée, en ne s'y exposant pas et en corrigeant promptement celle que l'on aurait pu mériter. Et enfin, par-dessus tout, la perfection morale s'accomplit en refusant de jouer le rôle d'un animal sacrificiel et en refusant toute doctrine qui prêche l'auto-immolation comme une vertu ou un devoir moral.
L'individualisme est au centre du satanisme, un individualisme éclairé où l'ego se réalise pleinement - « indulgence au lieu d'abstinence » disait A S. LaVey, « mais pas compulsion », ajoutait-il. Le satanisme place l'humain comme la seule valeur supérieure, en cela il est un concept anti-théos, mais il se bat aussi contre le structuralisme conservateur de nos sociétés modernes qui étouffe l'essence de chaque homme. Le satanisme nie l'égalitarisme « démocratique », le qualifiant de mensonge pieux qui permet aux gouvernants de vendre de la liberté « formelle », posant comme acquis l'idée de tous les hommes égaux en valeur. L'égalité n'est pas une loi de la nature, ni en corps ni en esprit. Selon la doctrine sataniste, malgré son degré d'évolution, l'homme reste un animal, et de par ses instincts la loi de la jungle prévaut sur terre, malgré les bonnes manières « civilisées » de l'homo sapiens. La liberté est le bien le plus précieux pour un sataniste, c'est pourquoi « il est préférable d'être un maître en enfer, qu'un esclave au paradis ! » (John Milton, Paradise Lost, Livre I, vers 263: "Better to reign in Hell than serve in Heaven!").
Le satanisme moderne se veut une tranchante césure rationnelle avec les tâtonnements occultistes passés, une philosophie de vie où l'humain reprend son trône au divin, essayant ainsi de maitriser le destin des hommes en leur évitant, la misère, la guerre et les souffrances. Le satanisme contemporain pourrait devenir une nouvelle voie pour une mondialisation qui ne soit plus uniquement monétaire. La mondialisation peut permettre la diffusion de valeurs et la promotion de la démocratie.
Bibliothèque satanique La Bible Satanique, Anton Szandor LaVey Les Rituels Sataniques, Anton Szandor LaVey La Sorcière Satanique, Anton Szandor LaVey La Sorcière Complète, Anton Szandor LaVey Le Carnet du Diable, Anton Szandor LaVey Satan Parle, Anton Szandor LaVey La Vie Secrète d'un Sataniste, Blanche Barton L'Église de Satan, Blanche Barton Satanisme et vampyrisme : le livre noir (Paul Ariès) Ouvrage dénonçant la colusion entre une fraction du satanisme et l'extrême-droite La plupart de ces ouvrages n'étant pas disponibles en français, la version française des titres n'est pas officielle.
Satanisme, profanation et adolescence Souvent, la vision manichéenne découlant du satanisme entraîne des profanations de cimetières et d'églises. Cependant, cette forme de satanisme semble être pratiquée par des adolescents plus que par des personnes d'âge mûre, ce qui laisse supposer qu'il est plus le fruit de la recherche d'identité de certains ados que d'une idéologie vraiment fondée.
De plus, il est important de constater que beaucoup de personnes considèrent cette forme de satanisme comme une branche du christianisme, voire même des trois religions monothéistes, puisque le diable n'est aucunement une figure issue du polythéisme (englobant les mythologies : gréco-romaine, nordique, celtique, égyptienne...), mais plutôt une diabolisation de certains dieux paiens par les judéo-chrétiens. En ce sens, cette définition du satanisme est erronée pour certaines personnes, qui préfèrent employer le terme de "chrétiens sataniques", ou "satanistes chrétiens" (ou bien encore les deux termes inversés). Quant au terme "satanistes", elles l'emploient pour qualifier ceux qui suivent la philosophie de LaVey.
Actuellement, les médias ne parlent que des satanistes profanant des cimetières "au nom de Satan", semblant ainsi ignorer le satanisme de Lavey. Il est tout aussi étrange de constater que beaucoup de ces "adorateurs du diable" suivent aveuglément les mouvances néo-nazies, qui prônent pourtant un retour au paganisme éradiqué par les chrétiens, et s'opposant donc logiquement à la vénération du diable, puisque ce dernier est une figure clé du monothéisme.
Confusion entre satanisme et luciférisme (Satanisme Luciférien) La confusion entre le satanisme et le luciférisme (Satanisme Luciférien) a été savamment entretenue par le christianisme de l'époque inquisitoriale. Il importe cependant de souligner qu'en dehors d'un contexte strictement référencé au christianisme et aux évangiles, le luciférisme authentique est une philosophie spirituelle totalement indépendante, et bien plus ancienne que le satanisme LaVey. Ainsi le luciférisme rejoindrait-il plutôt le gnosticisme, et le satanisme plutôt "l'esprit des lumières" du XVIIIème siècle. by:sissi
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cradle of filth
13/12/2007 23:22
Cradle of Filth, Cradle pour les intimes, CoF pour les initiés, berceau d'ordures pour les français... Le groupe représente presqu'à lui seul (avec pour ne citer qu'eux Dimmu Borgir et Emperor) un genre particulier : le black métal (option atmosphérique). Au coeur du combo : Dani, autour : différents membres plus ou moins illustres qui ont du mal à survivre à plus de 3 enregistrements aux côtés de Dani... Je les découvre en 1996 avec Dusk and her embrace, depuis 1991 les Anglais ont déjà sorti plusieurs démos, un premier album (The principle of evil made flesh) et un EP (Vempire or dark fearytales in phallustein), de quoi se faire connaître dans les milieux autorisés et se faire remarquer par des artworks et des titres assez évocateurs... Le groupe mêle blast de batterie, voix hors norme, guitares hurlantes et nappes de synthés qui tombent aussi doucement que la neige à Noël... Cradle of Filth est un amalgame de passages sombres et lumineux, à l'époque c'est assez scotchant à écouter... Lors du Dynamo Open Air 1997 je les vois sur scène vers 15h sous le soleil... L'image du groupe (maquillage blanc et noir, faux-sang, guignoleries en tout genre) en prend un coup vu l'horaire... Malgré tout, j'accroche également sur leur album suivant, Cruelty and the beast, Cradle affine son style et joue la démesure avec classe en studio. Le succés commercial est au rendez-vous et se poursuit avec From the cradle to enslave (1999), le groupe atteint alors certainement son apogée. S'ensuivront des EPs, d'énièmes changements de line-up, différents labels mais voilà, j'ai vieilli et le groupe n'apporte plus rien, si ce n'est peut-être davantage de "soupe", leurs titres deviennent moins épiques, plus formatés, Cradle of Filth calcule tout et plus que jamais, leur charme a donc disparu... En 2004, ils passent chez RoadRunner et sortent Nymphetamine puis un DVD Peace through superior firepower (2005) Davantage réputé pour leurs frasques et nombreuses controverses plutôt que pour leurs prestations scéniques souvent hasardeuses, Cradle of Filth tente, par le biais de ce DVD mis en boite à l'occasion de leur venue dans l'hexagone, de faire taire bon nombre de détracteurs. Derrière des moyens financiers non négligeables, le plus célèbre groupe de Black métal de la planète a fait en sorte de déployer tous les artifices qu'il a en sa possession pour nous livrer un concert qu'il espérait enivrant à souhait, nous entraînant dans une décrépitude où seuls la morbidité et le sexe sont les maître-mots. Bref, les valeurs qui font de Cradle of Filth une formation décriée pour sa marginalité. Peine perdue ! Une fois de plus nous sommes déçus. Bien que présentant une set-list alléchante axée autour de leur dernier opus Nymphetamine ainsi qu'une rythmique meurtrière brillamment mise en exergue par la voix criarde et gutturale de Dani, nous ne pouvons nous satisfaire de la puérile gestuelle du chanteur et du statisme dont il fait itérativement usage. Plus proche d'un dévers burlesque et caricatural que d'un versant malsain à connotation pseudo-psychotique, les hurlements barbacanes qui nous transcendent actuellement sur albums sont loin de nous envoûter dans ce DVD. Malgré un public parisien bouillant prêt à sombrer dans une ivresse symbiotique sans précédent, la vallée sépulcrale et lugubre où seuls les interdits sont permis semble plus qu'inaccessible tellement la pauvreté scénique est choquante : quelques pitoyables sauts de cabri, des gargouilles pathétiques, une acrobate qui à première vue s'est trompée de spectacle, et de temps à autres des effets pyrotechniques histoire de justifier le prix du ticket auprès des fans. Seul le squelette géant fait son petit effet, et encore ça souligne bien plus les déviances commerciales du groupe que le "climat de rébellion" qu'est supposé faire émerger le Black métal. Nous sommes donc face à une salle clairement scindée en deux : d'une part la léthargie sévère que manifeste le groupe, et d'autre part le chaudron que représente le public (sans doute davantage énervé par ce qu'il a ingurgité avant d'entrer en salle que par la fougue qui règne sur scène ) Ne jouons pas les mauvaises langues non plus, tout n'est pas à jeter... et heureusement ! Hormis Dani et son histrionisme redondant, les autres membres du groupe présentent un look et un charisme qui se prête parfaitement au contexte. Leur son est puissant, mélodique, bien équilibré , et laisse entrevoir une influence Heavy agréable et carrée. Les documentaires quant à eux ne présentent pas grand intérêt : séance dédicace indigeste, quelques "délires jackassiens" parfois amusants, des vidéo-clips . Rien de surprenant ni de transcendant surtout quand on ne parle pas anglais (les sous-titres n'étant toujours pas dans les préoccupations de RoadRunner). De manière générale, le concert présente donc un son travaillé brillamment dosé, le public est énorme et semble prêt à tout dévaster sur son passage, mais la prestance scénique de Dani Filth associée aux artifices horripile et met fin à ce qui aurait pu donner un concert de qualité ; l'aspect sombre et glauque s'en voyant délabré, et le Black métal dénaturé. Je ne peux donc que vous conseiller de garder les yeux fermés et d'écouter, sinon la déception sera votre. Seuls les adolescents boutonneux trouveront, dans ce DVD, remède à leur quête d'identité ; les autres seront frustrés.
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sum 41
13/12/2007 23:19
Sum 41 est l'un des ambassadeurs de la nouvelle scène punk nord-américaine. Formé à la fin des années 90 par le chanteur et guitariste Deryck Whibley, ce groupe canadien est vite devenu l'égal de formations comme Green Day, Blink 182 ou The Offspring.
Aux côtés de Whibley, un autre guitariste, Dave Baksh, le bassiste Cone McCaslin et le batteur Steve Jocz. Le quatuor publie un premier mini album en 1999, Half Hour Of Power, qui lui vaut de tourner à travers les Etats-Unis avec quelques-uns des groupes sus-mentionnés.
Une notoriété mise à profit pour publier en 2001 All Killer, No Filler, produit par Jerry Finn. Cet opus donne lieu à une nouvelle série de concerts à guichets fermés.
Sum 41 signe, quelques mois plus tard un titre sur la bande originale du film "Spiderman": What We're All About".
Does This Look Infected ?
Ce morceau précède le second véritable album du groupe, Does This Look Infected ?. Une galette délivrée en 2002, qui permet cette fois-ci à Sum 41 de partager la scène avec Iron Maiden !
Un témoignage de cette tournée est disponible dans le dvd "Sake Bombs And Happy Endings", sorti en 2003 et basé sur un concert enregistré au Japon, à Tokyo. Une année durant laquelle les Canadiens collaborent aussi à la compilation "Rock Against Bush" et à l'album de Iggy Pop, Skull Ring.
Chuck
Le combo se trouve une nouvelle fois, bien malgré lui, sous les feux de l'actualité en juin 2004. En visite au Congo pour tourner un documentaire pour l'organisation canadienne War Child, les membres de Sum 41 se retrouvent piégés par la guerre qui ravage le pays.
Ils ne doivent qu'à un représentant de l'Onu, de pouvoir être rapatriés chez eux. Il en résulte l'album Chuck qu'ils dédient à leur sauveur, Chuck Pelletier. Un opus qui sort en octobre, précédé du single We Are All To Blame.
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evanescence
13/12/2007 23:18
Le groupe Evanescence est originaire de Little Rock, dans l'Arkansas. Les quatre membres se sont connus à l'adolescence. Il s'agit de la chanteuse Amy Lee, des guitaristes Ben Moody et John Lecompt et du batteur Rocky Gray.
Leur musique, entre gothique et symphonique, va très vite devenir unique. Un savant mélange de piano et de guitares saturées, portée par une voix aérienne, puissante et mélodique, qui commence par séduire les radios locales et permet au quatuor d'enregistrer un premier mini album.
Celui-ci, autoproduit, offre à Evanescence une certaine reconnaissance mais il faut attendre 2003 pour que la machine s'emballe véritablement.
Bring Me To Life
Le groupe apparaît en effet sur la musique du film "Daredevil". Le titre qui y est inséré va devenir un énorme tube international puisqu'il s'agit de Bring Me To Life.
Celui-ci se retrouve dans la foulée sur l'album Fallen, paru quelques mois plus tard, au coeur de l'été. Produit par Dave Fortman, de Ugly Kid Joe, l'album renferme d'autres perles comme My Immortal, Taking Over Me, Going Under...
Evanescence entreprend dès lors une grande tournée mondiale, durant laquelle Ben Moody claque la porte ! Il part travailler avec Avril Lavigne et est remplacé par Terry Balsamo du groupe Cold. Amy Lee avait un temps pensé à faire appel à Wes Borland (ex Limp Bizkit).
Cette dernière participe en 2004 à la bande originale du film "Punisher", dans lequel elle interprète le titre Broken. Parallèlement, un quartet de cordes réenregistre l'album Fallen, dans une version beaucoup plus classique.
Anywhere But Home
En fin d'année 2004, Evanescence publie un cd et un dvd enregistrés au Zénith de Paris le 25 mai de cette même année. La version dvd de "Anywhere But Home" propose des clips et des images des coulisses du show.
L'album Fallen s'est vendu à près de six millions d'exemplaires outre-Atlantique, ce qui vaut au groupe d'être nominé dans la catégorie "meilleur groupe pop rock" aux American Music Awards 2004.
La chanteuse envisage de consacrer le second album du groupe aux vampires ! Elle dit avoir trouvé l'inspiration en regardant le film "Van Helsing". Devenu quintette avec le bassiste William Boyd, le groupe doit revenir dans les bacs en 2005.
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